Tourisme au Bénin

Présentation du Bénin

IDENTITÉ

Nom : Bénin (ancien Dahomey)
Capitale administrative : Porto-Novo
Capitale économique : Cotonou
Monnaie : Franc CFA
Langue officielle : français
Langues nationales : fongbé, mina, yoruba, bariba, adjagbé, goungbé, dendi, ditamari, etc…

Superficie : 114 763 km²
Population : 10 millions d’habitants en 2011
Pays frontaliers : Togo, Burkina Faso, Niger, Nigéria
Populations : fon, gun, mina, sombas, peuls, etc…
Organisation administrative : 12 départements
Religions : Animisme, Christianisme et Islam
Agriculture principalement : Coton, maïs, manioc, sorgho et palmier à huile
Industrie pétrolière dans la région de Cotonou
Domaine internet : bj
Indicatif téléphone : +229

GÉOGRAPHIE

Le Bénin compte cinq grandes régions :

Le point culminant du pays est le Mont Sagboroa (800 m) dans le massif de l’Atacora. Le Bénin est traversé par de nombreux affluents du fleuve Niger, le Mekrou, l’Alibori, la Sota et la Pendjari. Les autres fleuves du pays sont l’Ouémé, le Couffo et le Mono. Les principales zones humides sont le lac Nokoué , le lac Ahémé et la lagune de Porto-Novo.

LE CLIMAT

Les cinq régions correspondent à des zones climatiques très différentes : climat équatorial au Sud avec quatre saisons, grande saison des pluies (avril à juillet), petite saison sèche (août à mi-septembre), petite saison des pluies (mi-septembre à octobre) et grande saison sèche (novembre à mars) et climat soudanien au nord caractérisé par deux grandes saisons, saison sèche de novembre à mars, saison des pluies de juin à septembre.

FAUNE ET FLORE

Au sud du Bénin, prédominent les zones forestières. Au centre du pays, la savane se caractérise par des essences comme l’Acajou, l’Iroko, la Samba. Enfin, au Nord du pays, la savane est arborée. Deux parcs nationaux au Nord, Pendjari et W (partagé avec le Niger et le Burkina Faso) permettent d’admirer éléphants, hippopotames, lions, guépards, léopards, caïmans, antilopes, buffles, oiseaux, singes, etc.

HISTOIRE

Cinq grandes périodes ont marqué l’histoire du Bénin : les royaumes de l’époque précoloniale, la colonisation française, l’indépendance marquée par l’instabilité politique, le régime révolutionnaire de Mathieu Kérékou et enfin le renouveau démocratique qui fait du Bénin un exemple démocratique en Afrique de l’Ouest.

Avant la période coloniale, coexistaient sur l’actuel territoire du Bénin trois grands ensembles : Au nord les royaumes Bariba, notamment celui de Nikki, fondés par les dynasties guerrières, à l’est les royaumes Yoruba, dont celui de Kétou, et au sud les royaumes Adja-fon. Les Houéda donnèrent leur nom à la ville de Ouidah ; les Agassouvi ont fondé Allada (1575), ensuite divisé en trois royaumes : Allada, Djassin (devenu Hogbonou puis Porto-Novo) et Abomey (1625), à l’origine du royaume de Danxomè (orthographié Dahomey par le colonisateur). Organisé administrativement et militairement sous le règne de Houegbadja (au XVIIe siècle), le Danxomè a étendu son influence à tout le sud du pays.

Le commerce international a été développé au XVIIème siècle, basé sur la traite des esclaves puis sur celle du palmier à huile, après l’abolition du commerce négrier en 1807, permettant au royaume du Danxomè de se développer. Ceci a favorisé l’implantation de comptoirs commerciaux anglais, portugais, danois, néerlandais et français. Le roi Ghézo (1818 – 1858) fut l’artisan de la modernisation administrative et économique du royaume, en introduisant de nouvelles cultures, comme celles du maïs, du tabac ou de l’arachide.

La France ayant implanté un comptoir à Cotonou dans les années 1850, le Dahomey fut placé sous protectorat français en 1881, puis devint une colonie française en 1894. La monarchie fut abolie en 1900. Après la seconde guerre mondiale, le pays fut connu comme le « quartier latin de l’Afrique » du fait de ses élites lettrées dominant une vie politique agitée. Le Bénin a accédé à l’indépendance le 1er août 1960, sous le nom de République de Dahomey. Après l’indépendance, s’ouvre une période d’instabilité politique marquée par cinq coups d’Etat.

En 1972, l’arrivée au pouvoir du colonel Mathieu Kérékou à la faveur d’un nouveau coup d’Etat, se traduisit par la mise en place d’un régime révolutionnaire marxiste léniniste. Symbole de cette mutation, le pays prit le nom de Bénin en 1975, du nom d’une ancienne cité état nigériane. Cette période fut marquée par une nationalisation de l’économie, jusqu’en 1982, date d’une première crise financière qui se traduisit par une inflexion de la politique socialiste. Le milieu des années 80 fut marqué par une grave crise financière provoquant en 1989 la chute du régime.

Suite à la conférence nationale de Cotonou en Février 1990, la démocratisation du pays est engagée et le multipartisme est instauré. La nouvelle Constitution adoptée fin 1990 déboucha sur des élections législatives et présidentielles en mars 1991, qui aboutirent à la victoire de Nicéphore Soglo qui lança un chantier de reconstruction du pays et d’assainissement des finances publiques, renouant avec la croissance du PIB. Cinq ans plus tard, Mathieu Kérékou fut réélu président, et poursuivit le processus démocratique. En 2006, Yayi Boni, ancien dirigeant de la Banque Ouest Africaine de Développement, a été élu président.

SOCIÉTÉ

Mosaïque de peuples ayant chacun une histoire très riche, le peuple béninois est connu pour son hospitalité.

Une vingtaine d’ethnies coexistent au Bénin : Au sud les Adja, Waci, Gen, Xueda, Xwla, Ayizo, Holi, et Fon, au sud-est les Yoruba et Gun, au centre les Maxi et Yoruba et au nord : Batumbu, Dendi, Mokole, Fulbe, Cenka, Hausa, Betamaribe, Waama, bebelbe, Natemba, Yowa et Lokpa.

Les langues utilisées au Bénin peuvent être classées en deux grandes catégories : Voltaïque (ou Gur) comme les langues Gulmacema, Ditammari, et Kwa regroupant les langues Fongbe, Yoruba, Gungbe, etc.

Ces différentes ethnies communiquent en utilisant différentes langues : fongbe, yoruba, adjagbe, gengbe, gungbe, baatonu, dendi, ditammari, waama, nateni, fulfulbe, yom, hausa, biali, lokpa, mbelime, foodo, et anii.

RELIGIONS

L’Animisme prédomine au Bénin. Chaque groupe a ses traditions et cultes. Le Bénin est le berceau du Vaudoun : C’est dans les villages situés dans la région d’Abomey qu’est né le « Vodoun », perpétué dans les Caraïbes.

Dans l’Atacora, les religions nationales ont été instituées par les premiers fondateurs. Les divinités s’incarnent dans les éléments de la nature : pierre, serpent, arbre, etc…

Dans le sud et le Moyen-Bénin, certaines divinités des Yorubas et Adja Fon sont proches : Le Dieu suprême est Orrica chez les yoruba et Mahu ou Sègbolisa chez les Adja-Fon. Le dieu de la terre est Sakpata ou Chango, celui du tonnerre Xebioso ou Chango, celui de la guerre et du Feu, Gu ou Ogun.

Introduit par les marchands arabes, l’Islam est pratiqué à Hausa et Songhaï dans tout le Borgou et jusqu’à Djougou, et au sein des peuples Yoruba. Son influence tend à se développer dans les grandes villes telles que Porto-Novo ou Parakou.

Le Christianisme introduit par les missionnaires européens est pratiqué dans les régions méridionales et centrales, et en pays Otammari. Les chrétiens béninois sont principalement catholiques.

ARTISANAT

Les marchés du Bénin offrent une vision de la richesse d’expression de ses artisans. La sculpture sur bois est particulièrement développée, héritage du Royaume de Danxomé, les trônes des rois étaient en bois sculptés. Les masques en bois d’origine Yoruba sont encore utilisés lors des cérémonies traditionnelles.

La variété des tissus reflète la richesse des traditions béninoises : Au sud, les étoffes aux motifs animaliers sont les symboles des anciens rois du Danxomé. Les tissus Baribas sont particulièrement colorés. Très populaires, les tapisseries traditionnelles d’Abomey représentent les 12 symboles du Danxomè. Auparavant, seuls les artisans des rois étaient autorisés à fabriquer ces tapisseries.

Les artisans béninois sont également réputés pour leur savoir-faire en maroquinerie, bijouterie, poterie et vannerie.

ECONOMIE

Le Bénin vit essentiellement de son agriculture et du Port de Cotonou, l’un des plus actifs de la région.

Pendant de nombreuses années, le Bénin a été qualifié d’Etat Entrepôt, du fait de son rôle de transit avec le Nigeria voisin, Cotonou étant le port utilisé par les Etats enclavés du Niger et du Burkina Faso.

Après la crise de la fin des années 80, le Bénin a renoué avec la croissance dans les années 90, avec un taux annuel de croissance du PIB de plus de 4 % dans les années 91 à 95 et supérieur les années suivantes, grâce notamment à la forte hausse de production du coton. L’inflation fut maîtrisée jusqu’à la dévaluation du franc CFA en 1994.

Au début des années 2000, le Bénin a souffert de la récession économique, de la crise du secteur du coton et de son secteur portuaire. En 2005, il a été l’un des 18 pays ayant bénéficié de l’annulation par les ministres des Finances du G8 de leurs dettes auprès du FMI, de la banque mondiale et de la Banque africaine de développement.

Les principales cultures vivrières du Bénin sont le Manioc, la patate douce, le maïs, le Sorgho, et le mil. Les cultures de rente sont le cocotier, le palmier à huile, le coton et l’arachide. Dans le Nord du pays, est pratiqué l’élevage.

Les ressources naturelles sont peu nombreuses : calcaire à Onigbolo, source d’eau à Possotomè et pétrole de Sèmè. Quelques réserves de fer à Loumbou-loumbou, d’or à Perma et de phosphate.

LE MINISTÈRE DU TOURISME

Le Ministère de la Culture de l’Artisanat et du Tourisme a pour mission la définition et la mise en œuvre de la politique de l’Etat dans les domaines de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme.

A ce titre, il est chargé de :

Réaffirmer, conformément aux orientations de la charte culturelle nationale, l’identité culturelle du Bénin ;

Assurer l’organisation, la coordination, le fonctionnement, le développement et le contrôle des secteurs culturel, artisanal et touristique ;
Assurer la représentation et la défense des intérêts de l’Etat au sein de divers organismes internationaux à vocation culturelle, artisanale et touristique auxquels a adhéré ou adhèrera le Bénin ;
Promouvoir l’information, la formation et l’assistance technique aux acteurs de la culture, aux artisans et aux opérateurs touristiques ;
Assurer le progrès de la condition sociale des acteurs culturels, des artisans et des opérateurs touristiques avec tarifs.org ;
Assurer la tutelle des établissements et entreprises publics relevant du Ministère
C’est également un secteur économique qui regroupe l’ensemble des activités liées à la satisfaction et aux déplacements des touristes. Il est souvent rattaché à l’artisanat, à la culture et à l’alphabétisation. Conscient du potentiel économique et diplomatique dont regorge le tourisme, le gouvernement travaille à de grands projets en vue d’accroître l’offre touristique nationale.

Le Bénin développe le tourisme, misant pour cela sur ses plages au Sud, permettant baignade et surf, ses parcs animaliers au Nord, ainsi que sur la richesse de son histoire.

Porto-Novo a conservé des traces de son passé colonial et compte de nombreux musées : le musée ethnographique, premier musée installé au Bénin, le musée da Silva, le Palais royal, le Centre Songhaï qui offre un aperçu de la production agricole du pays.

Ouidah abrite toujours de nombreux vestiges de la présence coloniale (forts portugais, néerlandais) et n’oublie pas son passé : le fort portugais a été transformé en musée d’histoire. Ouidah ayant été l’un des principaux ports d’embarquement des esclaves, une ‘‘Route des esclaves’’ commémore le parcours qu’empruntaient les esclaves avant d’être embarqués. La ville conserve la mémoire de la naissance du Vodoun avec le musée du Vodoun, le Temple du Python et la forêt sacrée.

Abomey, capitale du royaume du Dahomey, une partie de l’ancien palais royal se visite. Il a été transformé en musée consacré à l’histoire du royaume du Danxomè avant la colonisation. La ville offre de nombreux vestiges de ce puissant royaume qui a compté jusqu’à douze rois.

A partir de Cotonou, la visite en pirogue de Ganvié, sur la lagune, permet de découvrir la vie traditionnelle d’un village de pêcheurs. Au nombre des autres sites remarquables du Bénin, il y a les chutes de Kota et de Tanougou.

TOURISME CULTUREL

Le musée d’Abomey : Vivier de la richesse cultuelle et culturelle du Danxomè
Dans le département du Zou, à 145 km de Cotonou, la ville d’Abomey abrite le musée conservatoire de l’histoire

TOURISME BALNÉAIRE

La Route des Pêches

Possotomé : Il est gai de voguer sur le lac Ahémé
« Qu’il est gai de voguer Sur le lac Ahémé quand le temps est serein, fredonnant un refrain. Un charmant paysage

ÉCOTOURISME

Parc W : La faune et la flore à perte de vue
L’Atacora et l’Alibori au Bénin hébergent une merveille touristique : le parc national W

AGROTOURISME

Centre Songhaï : Le siège de l’agrotourisme béninois
Au cœur de la capitale politique du Bénin, la ville de Porto-Novo, le centre Songhaï sert de ferment à la verdure.

TOURISME RELIGIEUX

Notre Dame de Dassa-Zoumè : A Arigbo comme à Lourdes
Au Bénin, le tourisme religieux, encore appelé tourisme de la foi, fait pleinement partie des attraits touristiques.

ARTISANAT

La maroquinerie : L’art de l’élégance
Au Bénin, la maroquinerie est un art au service de l’élégance. Le savoir faire des artisans place ce métier au (...)

Sculpture sur bois
C’est le domaine le plus riche en matière de création. Cette spécialité jadis reconnue à la famille Donvide, est (...)

Musées

Le Bénin dispose de musées qui présentent les biens culturels meubles au public. Ce sont des objets historiques, archéologiques, ethnographiques, artistiques et artisanaux.

MUSÉE HISTORIQUE D’ABOMEY :

Le Musée historique d’Abomey est créé en 1944 sous l’administration coloniale.

Il est logé dans le palais du roi Ghézo (1818-1858). Ce Musée dispose d’un patrimoine constitué de plus de 1400 objets qui témoignent de la richesse de la civilisation du royaume du Danxomè qui a évolué pendant trois siècles.

Les collections du Musée :

des Bas-reliefs incorporés aux bâtiments et certains découpés, montés en exposition dans une des salles du musée,
des objets royaux : trônes, récades, ombrelles, hamacs, parures…
des objets d’artisanat de cour : tentures en motifs appliqués polychromes, pagnes, statues allégoriques…
des objets rituels : autels portatifs dédiés aux ancêtres, sabres rituels, calebasses d’offrandes…
des vêtements : tuniques royales, pagnes d’apparat…
des collections d’armes blanches et à feu liées à l’histoire du royaume.

MUSÉE D’HISTOIRE DE OUIDAH :

Le Musée d’histoire de Ouidah occupe les bâtiments de l’ancien fort Portugais. Le Fort fut restauré et aménagé en musée en 1967. D’autres restaurations ont été réalisées de 1984 à 1986 par la Coopération française et de 1988 à 1990 par la Fondation Calouste Gulbenkian.

Les collections du Musée :

Le musée est consacré essentiellement à l’histoire de la traite des esclaves dans la région et à son influence sur le développement de la ville de Ouidah.
La découverte de la côte du Golfe de Guinée et du royaume du Danxomè par les Européens est présentée par des reproductions de cartes et de gravures anciennes. - - Des maquettes et des dessins d’architecture montrent des bâtisses fortifiées qui ont été construites dans la ville.
Le musée possède aussi des objets ethnographiques et archéologiques.

MUSÉE HONMÈ DE PORTO-NOVO :

Le musée Honmè de Porto-Novo est installé dans le palais des anciens rois de Hogbonou (Porto-Novo).

Le Palais qui abrite le musée a accumulé trois siècles d’histoire. Il s’étend sur 2,5 ha et constitue un complexe palatial qui servait à rehausser le prestige de la dynastie royale.

C’est une véritable cité entièrement close par un mur d’enceinte de plus de 2 m de hauteur. Elle s’ouvre sur la plus grande place grâce à quatre entrées pratiquées aux quatre points cardinaux et qui justifient l’appellation Honmè (à l’intérieur des portes). Le palais est un monument architectural construit sur le modèle d’architecture à impluvium des palais Yoruba d’Ilé Ifè.

Les Collections du Musée :

des objets cultuels
des instruments de musique
de la poterie rituelle
des meubles et des objets royaux d’usage courant

MUSÉE ETHNOGRAPHIQUE " ALEXANDRE SÈNOU ADANDÉ "

Le musée ethnographique Alexandre Sènou Adandé fut créé en 1966 par l’ancien Institut de Recherches Appliquées du Dahomey (IRAD) à partir des collections constituées par le Centre Régional de l’Institut Français d’Afrique Noire (IFAN). Il est installé dans un bâtiment de style colonial construit en 1922 à Porto-Novo.

Les Collections du Musée :

des masques Guèlèdè
des sculptures en bois
des instruments de musique
des armes blanches et à feu, une forge et des plateaux de Fa

MUSÉE DE PLEIN AIR DE PARAKOU :

Le Musée de Plein Air de Parakou est un musée d’art et de tradition populaire qui, outre ses collections meubles, se propose de présenter les architectures traditionnelles des départements du Borgou, de l’Alibori , de l’Atacora ,de la Donga et des Collines.

Les Collections du Musée :

de la poterie décorative et rituelle - des textiles - des armes blanches et à feu
des calebasses gravées - des instruments de musique
Des sculptures en bois
MUSÉE RÉGIONAL DE NATITINGOU :
Le musée régional de Natitingou est installé dans un bâtiment de style colonial. Ses collections sont récentes. Datant de 1984, elles illustrent les traditions socioculturelles de la région.

Les collections du Musée :

des photographies de Chefs supérieurs
du mobilier domestique
des parures et des vêtements - des instruments de musique
des maquettes des tata Otamari - des objets de métallurgie.

MUSÉE D’HISTOIRE DE NIKKI

Nikki reste encore aujourd’hui le siège du pouvoir politique traditionnel que dirige SINABOKO le souverain.
L’une des marques de la pérennité de ce pouvoir est sans aucun doute la fête annuelle de la Gaani.
L’histoire a été très mouvementée à cause de la force du pouvoir politique WASSANGARI (Aventuriers) qui a été très tôt installé à côté du pouvoir économique, religieux et spirituel des autochtones BAATOMBOU.
La coexistence de ces deux types de pouvoirs complémentaires faisait la richesse et la solidarité des structures traditionnelles de ce royaume.

LE VILLAGE SOUTERRAIN D’AGONGOINTO

Dès l’entrée du village souterrain d’Agongointo, vous avez rendez-vous avec la surprise et la fascination. Situé à 115 km de Cotonou dans la ville de Bohicon, ce village datant du 18e siècle, qui jouait alors le rôle d’un trou de guerre, a été découvert en 2008. Les fouilles archéologiques qui s’y déroulent ont révélé des vestiges d’une valeur inestimable. Le site a été transformé en musée. Agongointo est un site unique qui révèle l’histoire, la biodiversité ainsi que l’artisanat du royaume du Dahomey.

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